(Ou le « High Tech Graal » du moins.)
Le vendeur de produits high tech Surcouf est un habitué des opé de street-marketing d’envergure. Si vous êtes lillois, vous vous souvenez sûrement de la campagne pour le lancement du magasin Rue du Molinel (sous-bocs, logo Surcouf géant Place Rihour, etc…). Mais ce n’est pas le sujet (alors si vous voulez en savoir plus allez lire l’article que ma camarade MSVK avait écrit pour l’occasion).
Aujourd’hui, Surcouf lançait son catalogue. Ok, vu comme ça, ça a pas l’air folichon. Mais c’est un peu plus qu’un catalogue. Dans un joli coffret en carton qui ressemble à un coffret de CD, on trouve 8 livrets comme autant de catégories de produits.
Un à 4 produits par page avec le visuel du produit donc, une courte description et une fourchette de prix (celui-ci pouvant varier entre les différents magasins du groupe et la boutique en ligne). Et comme la marque est user-friendly et high tech, pour chaque produit il y a un flashcode qui vous enverra directement sur la page du produit sur le site internet (et si vous n’avez n’a pas de smartphone, il y a aussi l’url).
A la base, je voulais aussi vous parler de l’opé de ce mercredi. A Lille donc, Surcouf avait installé un bus affichant ses couleurs sur la place entre la gare Lille-Flandres et Euralille. Tout autour, des hôtesses distribuaient aux passants les fameux catalogues tout en vantant ses mérites (et surtout les flashcodes). Et dans le bus, elles invitaient les passants à siroter un café (gratuit) assis bien au chaud avant de repartir avec leur « Graal ».
Le bus Surcouf
Vu le monde qu’il y avait déjà ce matin à 11h30, je pense que ça a plutôt bien marché !
20 novembre 2010 at 22 h 13 min
Intéressant article qui en oublierait presque une grosse opération de street marketing ratée qu’on aurait facilement pu appeler » Tapissons l’entrée d’Euralille avec des catalogues jetés au sol ».
1/ Reprenons la définition de « street marketing » : technique de marketing qui consiste à utiliser la rue comme lieu de promotion (ou comme lieu de poubelle géante ?) / Le street marketing permet de renforcer une communication de proximité (renforce ? j’aurais plutôt dit qui compromet l’image de marque).
2 / Je cite, au début de votre article » Si vous êtes lillois, vous vous souvenez sûrement de la campagne pour le lancement du magasin Rue du Molinel (sous-bocs, logo Surcouf géant Place Rihour, etc…).
Je suis Lillois, je m’en souviens et j’ai trouvé cette campagne de lancement très grossière et peu impactante. Où est la créativité dans le fait de poser un S géant sur la place de Rihour. Nous sommes en 2010, les techniques de communication ont évolué et vont au delà de simples » publicités énormes » et des hôtesses distribuant des flyers.
3 / Aspect développement durable : je ne maîtrise que peu cet aspect, mais suffisamment pour donner un 0/20 au respect de l’environnement. Depuis quand utiliser un coffret de ce type est idéal en termes de marketing pour impacter le consommateur dans la présentation des produits Surcouf. D’autres part, 20/11/2010 : opération de street marketing (devant se renouveler 5 fois au passage à Euralille) qui ressemblait à une poubelle géante. Le consommateur prend le plastique et le jette quelques mètres plus loin. Un de mes amis (justement spécialisé dans le DD) et moi (en communication / marketing) étions effarés.
4 / Je ponctuerais tout cela par un… » bravo l’image de Surcouf, vous aurez au moins découragé un consommateur à ne jamais entrer dans vos magasins pour la diffusion d’une image de marque qui m’aura fortement convaincu d’aller chez la concurrence ».
Le Graal aurait presque pu être rebaptisé » rives du Styx » 🙂
22 novembre 2010 at 20 h 28 min
Oui c’est vrai que si le catalogue en lui même est un « produit » intéressant, le mode de distribution n’est pas optimal. A mon avis, Surcouf a fait l’erreur de mettre sur le même niveau un épais catalogue et un simple flyer. Ce dernier, on le met dans la poche ou on le jete dans un poubelle proche. Mais que faire avec un encombrant catalogue si il ne nous intéresse pas ?